Description et mode d'emploi

Description

Chambre de mesure :

Cylindre métallique portant le capteur de CO2 et le microcontrôleur. diam. ext 159 mm, diam. int. 151,3 mm, hauteur ≈ 15 cm. Épaisseur du couvercle hermétique enfoncé dans le cylindre : 20 mm. Enfoncement dans le sol de 80 mm en condition optimales. Espace de la chambre hors sol : 50 mm, pour un volume utile de 880 cm3.

Couvercle hermétique :

Impression 3D en PLA. Contient le capteur et le module d’Arduino avec batterie, écran, carte SD et interrupteur. diam. ≈ 146 mm + joint torique (diam. ext 153,05 mm, 6,99 mm épais.) fond de gorge diamètre 140 mm.

Capteur CO2 : K30 10 000 ppm www.co2meter.fr

  • CO2 Mesure: infrarouge non dispersif (NDIR)

  • Gamme de mesure: 0 - 10,000 ppm (0-5,000 ppm dans les spécifications)

  • Taux de mesure: toutes les 2 secondes

  • Diffusion du temps de réponse: 20 secondes

  • Temps de réponse Échantillon: 2 secondes @ .5 l / min débit de gaz tubulaire

  • Temps de réchauffement: <1 min. (@ spécifications complètes <15 min)

  • Les sorties. 2 analogiques, 2 numériques

  • Sorties de tension analogique évolutives

  • Chaque sortie numérique a un seuil et une hystérésis

  • Gamme programmable: 0-10,000 ppm (configuration personnalisée requise)

  • Répétabilité: ± 20 ppm ± 1% de la valeur mesurée dans les spécifications

  • Précision: ± 30 ppm ± 3% de la valeur mesurée dans les spécifications

  • Attente de la durée du capteur:> 15 années

  • Intervalle de maintenance: aucun entretien requis

  • Auto-diagnostic: vérification complète de la fonction au démarrage

  • ABC (Automatic Background Calibration) activé sauf indication contraire

  • Dimensions: 51 × 57 × 14 mm (Longueur x Largeur x Hauteur approximative)

  • Entrée d'alimentation: 5.5-14 VDC, stabilisé dans 10% (circuits de protection externes requis)

  • Consommation de courant: moyenne 40 mA

  • Méthode d'échantillonnage: diffusion (capuchon de tube facultatif)

Fonctionnement

Il s’agit d’une variante au protocole de l’USDA[1], qui permet de suivre en continue sur la période de mesure l’évolution de la teneur en CO2 ainsi que des paramètres associés à cette mesure. La mesure du CO2 est à la fois plus précise et immédiate. Elle permet de connaître la teneur au début de la mesure, le comportement de la station (relargage de CO2 important au démarrage de la mesure p ex), d’enregistrer dans la chambre de mesure les paramètres associés immédiatement, toutes choses que la méthode par tube Draëger ne peut réaliser.

La manipulation est simplifiée, et les résultats sont plus précis.

La chambre à CO2 est constituée d’un cylindre métallique enfoncé en partie dans le sol, dont l’extrémité supérieure est fermée hermétiquement par un couvercle qui contient le dispositif électronique qui permet d’enregistrer plusieurs paramètres :

La mesure s’effectue sur une durée de 30 minutes. Les données sont enregistrées sur une carte SD au format CSV. Il a été montré par Parkin et al. (1996) que l’activité biologique augmente d’un facteur de 2 pour une augmentation de la température de 10°C. Il a également été montré (Parkin et al., 1996) que l’activité microbienne est maximale lorsque 60 % des pores du sol sont remplis d’eau. Ainsi afin de standardiser la respiration du sol ces valeurs seront prises en considération dans le traitement des données. C’est pour cette raison que température et humidité du sol sont relevées par ce dispositif. La température de l’air (chambre de mesure) et la pression atmosphérique sont nécessaires pour calculer la masse de CO2 produite.

[1] Il faut noter qu’en 1996 la méthode proposée par Parkin et al. (analyse chimique de gaz par tube Daëger) avait été choisie car elle était plus abordable que les analyses physiques par capteur infra rouge. Aujourd’hui les capteurs électroniques se sont démocratisés et sont moins coûteux que l’analyse Daëger et beaucoup plus précis. La mise en œuvre de cette mesure est aussi facilitée.

Mode d'emploi

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