Procédures
Conditions de mise en œuvre
La mesure s'effectue de manière ponctuelle, lorsque l'humidité du sol correspond à la capacité au champ, par exemple après une forte pluie. Le début du printemps est une période favorable à la réalisation de cette mesure.
Préparation des échantillons de sol
L'échantillon de sol prélevé est séché à l'air et tamisé à 2 mm
La mesure se fait au plus tard dans les 7 jours après le prélèvement. L'échantillon ne doit pas subir de fortes températures ou être desséché trop brutalement.
Incubation
Travaillez dans un local ventilé en veillant à ne pas expirer vers les flacons qui seront incubés.
- Déposez 50 g de sol dans le flacon hermétique adapté au respiromètre 
- Pour ajuster la teneur en eau du sol à 25 %, mouillez le sol en ajoutant 12.5ml d'eau déminéralisée. Homogénéisez jusqu'à ce que tout le sol soit humecté. 
- Connectez les deux tuyaux sortant du passe parois au raccord push. 
- Refermez le flacon en vérifiant son étanchéité. 
- Préparez autant de chambres d'incubation que nécessaire. 
- Placez les flacons dans un incubateur à 28°C pendant 24 h 
Selon l'intensité de la respiration basale de votre sol, vous pouvez faire varier la masse de l'échantillon et la durée d'incubation. Le capteur CO2 du respiromètre ExSitu est limité à une mesure de concentration de CO2 de 10 000 ppm
Mesures avec le respiromètre
Se reporter au mode d'emploi de l'instrument:
Expression des résultats
[CO2]: concentration de CO2 en ppm après incubation
m: masse de sol sec tamisé mis à incuber en gramme
h: durée de l'incubation en heure
R: respiration basale exprimée en ppm.g-1.h-1
R= [CO2]/m/h
Interprétation des données
La respiration est une mesure de l’activité métabolique de la communauté microbienne du sol.
Plus le sol respire, plus les organismes sont actifs en métabolisant la matière organique facilement assimilable (carbone actif) et les éléments minéraux.
Si le sol ne respire pas ou très peu, soit il présente un réel manque de vie microbienne, soit la teneur en éléments assimilables n’est pas suffisante et devient alors un facteur limitant l’activité microbienne.
Ce test mesure une activité potentielle, c'est à dire celle pouvant s'exprimer dans de bonnes conditions (ici avec une température optimale en ambiance humide). L'intensité des émissions de CO2 peut être assimilée au taux de minéralisation de la matière organique du sol.
Mis à jour
